La nuit des orpailleurs

La nuit des orpailleurs

La nuit des orpailleurs

Un secret enfoui dans la mémoire des hommes. Une série de meurtres inexpliqués. Une course poursuite dans les mines d’or du Limousin à la recherche d’un trésor inestimable : tous les ingrédients d’un suspense haletant !

 

Lorsqu’Evi Marc, agent de recherches privées au caractère bien trempé, se rend dans le Limousin suite à l’invitation de son ami Félix, elle ne se doute pas de ce qui l’attend. Le jeune homme a élu domicile dans une demeure aux allures de musée. Bâtie aux abords d’une ancienne mine d’or, elle semble être le lieu commun d’une multitude d’événements. Lorsque les sous-sols environnants se mettent à attirer brusquement les convoitises, l’instinct d’Evi l’informe d’une menace.

 

Que s’est-il passé dans ses murs en 1929 ? Quels sont les liens avec le présent ? Qui se cache derrière le gardien de la forêt ? Pourquoi d’anciens légionnaires se transforment-ils en spéléologues ?

 

Héroïne malgré elle, Evi va devoir affronter des forces insoupçonnées qui l’entraineront aux frontières de l’imaginable.

 

 

Le mot de l’éditeur

Véronique Bréger vit et travaille en région parisienne. Elle est l’auteur de plusieurs romans. De livre en livre elle entraine son lectorat dans des univers différents où elle aborde les thèmes qui lui sont chers, la rencontre, l’aventure, le suspense et le fantastique.

 

Il était une fois… La nuit des Orpailleurs

 

Corail Teoz 3624 – Trajet Limoges / Paris – Octobre 2009

Je rentre de Limoges où j’ai participé à mon premier point presse à l’occasion de la parution de La Nuit des Orpailleurs.

La dernière fois que j’ai pris ce train, le roman était en cours d’écriture. C’était en hiver 2006. J’écrivais la galère de mon héroïne coincée au fond d’une ancienne mine d’or. Ses peurs, ses angoisses, son combat pour en sortir vivante…

Je rentrais à Paris après une visite au CHU de Limoges où mon père attendait une fin que les médecins annonçaient proche.

Ce matin, lors du point presse c’est l’image qui est revenue en premier, une image de guerre de bataille, de chaos.

Quand j’ai dit aux journalistes que c’était mon roman le plus abouti, l’un d’eux à demandé pourquoi ? Et à ce moment, j’ai compris l’une des véritables raisons qui m’avaient poussée dans ce chantier d’écriture.

Les mines d’or du Limousin, terrain de jeu de mon enfance. Un terrain dangereux et propice aux débordements d’imaginaire. Quand j’étais gosse et que je m’asseyais en lisière de forêt pour me raconter des histoires de princesses, je rêvais qu’un jour, bois, rivières, étangs, pâturages, champs, tout ce que mon regard embrassait, m’appartiendrait. J’étais de ce lieu, ce lieu était à moi.

En réfléchissant à la façon dont j’allais expliquer pourquoi ce roman était le plus abouti par rapport aux autres, j’ai réalisé que j’avais dit cela, car j’avais écrit ce livre à la mémoire de l’un de mes rêves d’enfant. Parce qu’un jour j’ai su que ce rêve-là n’avait aucune place dans mes rêves d’adulte. J’ai emporté avec moi l’invisible, j’ai laissé le visible aux réalités agricoles.

La Nuit des Orpailleurs n’a rien d’un roman autobiographique, pourtant entre les lignes il y a des souvenirs, des références. Les lieux, encore eux. Côté paternel, un grand-père qui a travaillé dans la mine dont je parle et qui est mort à 30 ans de la silicose (maladie des poumons provoquée par l’inhalation de poussière de silice), une grand-mère devenue veuve avec ses deux gosses. Côté maternel, un grand-père journalier agricole, une grand-mère dont le courage ne pouvait empêcher une situation familiale d’extrême précarité.

À la place de plus abouti, j’aurai pu dire plus personnel, tant mes raisons flanchaient vers l’évocation d’une écriture thérapeutique.

Ce livre est dédié aux lieux et aux gens qui ont marqué mon enfance. Ils ont participé de manière directe et indirecte à ce que je suis devenue. L’écrire, c’était dire je vous aime.

Il n’en reste pas moins que j’ai mis dans ce livre tout ce que j’affectionne en matière d’écriture. Des époques différentes, un lieu commun où tout se concentre, se mêle, se noue, se dénoue, une touche de fantastique et… un personnage féminin à la personnalité non conventionnelle.

Est-ce que tout cet amalgame en fait mon roman le plus abouti ?

… sans conteste, oui.


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