Les Chroniques d'Ouranos Open Space 10 ans A titre provisoire En Souvenir de Demain Kilometre 24 Champ, contrechamp

Il était une fois… L’écriture

A force de me raconter des histoires dans ma tête, j’ai fini par me mettre à les écrire. Il m’est impossible de faire le compte du nombre de textes commencés et jamais achevés dont j’ai, la plupart du temps perdu la trace.

Ma boite à idées est en perpétuel mouvement. Le plus difficile est de canaliser et de se tenir à un choix, quitte ensuite à se dire « ce n’est pas bon, cela ne me plait pas, je n’ai plus envie, etc... » , et à laisser les mots au fond d’un cahier ou d’une clé usb.

En résumé, je commence beaucoup et je termine peu.

Le travail d’écriture m’a obligé à la persévérance.

Je compare souvent l’écriture à la course de fond. Sauf que dans ce cas, la distance n’est pas connue au départ. Dans cet exercice, il y a des moments de joie voire d’euphorie, alternant avec les temps morts, les pannes, les angoisses. Il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur l’établi.

Tout passe par l’idée. Celle qui traverse l’esprit, fulgurante et fugace. Pas question de la noter si l’on est au volant de sa voiture… Alors il faut s’arrêter, trouver un morceau de papier, n’importe quoi pour griffonner à la va vite ce qui vient de jaillir. Et si l’on n’a pas de papier, pas de stylo, pas d’ordinateur… pas de mémoire ?


Il y a des situations critiques dans la vie…


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les Chroniques D'Ouranos

Les chroniques d’Ouranos

Résumé

Au cœur de la cité d’Ouranos, mégalopole futuriste polluée où l’air est devenu irrespirable, Soann se voit confier une mission de la plus haute importance.
Désignée pour valider l’introduction d’une plante venue d’ailleurs et qui pourrait redonner la vie à la cité asphyxiée, la jeune femme se retrouve accusée d’un délit qu’elle n’a pas commis et devient le bouc émissaire d’un complot politique.

Bien décidée à se battre, une course poursuite s’engage alors, au cours de laquelle Soann fera une rencontre aussi inattendue que bouleversante, celle de la belle et énigmatique Aléna. Tout semble opposer les deux jeunes femmes et leurs mondes, elles vont devoir s’unir dans cette quête de la vérité.

En défiant la raison d’état Soann sera-t-elle en mesure de sauver l’avenir écologique de la planète et de protéger ceux qu’elle aime.


 

Mot de l’éditeur

La préservation de la terre et de ses richesses est dans l’air du temps. Au-delà de la prise de conscience, des actions d’envergure s’imposent, il n’est peut-être pas trop tard…
Avec ce récit aux multiples rebondissements, Véronique Bréger nous offre une vision à la fois futuriste et réaliste d’un monde qui demain pourrait être le notre.


Il était une fois… Les Chroniquesd'Ouranos 

1ers mots : mars 2002

Version initiale achevée : décembre 2002 

Version finale : décembre 2007 

J’ai commencé l’écriture de cette histoire dans la foulée de mon premier roman Champ, contrechamp. J’avais déjà envie de faire quelque chose de très différent et de lancer une sorte de défi. Ce serait une aventure dans un autre monde et j’embarquerais pour un voyage inédit.

J’ai achevé une première version en décembre 2002 et proposé le texte à KTM Editions. Si le récit a convaincu, il s’est avéré que le timing ne serait pas le bon pour une publication immédiate…

La question qui se posait alors était de savoir si le lectorat qui avait été séduit par Champ, contrechamp résisterait à un changement aussi brusque et radical de genre

J’ai pris l’option de laisser dormir le texte dans l’un des recoins de mon ordinateur. Rien n’est jamais perdu

Après Champ, contrechamp, sont arrivés, Kilomètre 24, puis En souvenir de demain, A titre provisoire, Open Space. J’ai accumulé un peu d’expérience et reçu vos encouragements.

Pour autant, il n’était toujours pas question de ressortir Les chroniques d’Ouranos de leur fichier…

Et puis un jour, les éditions MANZURI m’ont contacté pour me proposer une collaboration.
Aucun intérêt de faire avec cette maison d’édition ce que je faisais déjà avec KTM. Cela n’aurait guère eu de sens, d’autant que je suis du genre fidèle et reconnaissant de la chance qui m’a été donnée de publier… J’ai donc proposé le manuscrit des Chroniques d’Ouranos.

Faire différent tout en gardant le lien avec vous… cela devenait possible. Mais, il est des projets qui empruntent parfois des voies singulières. La maison d’édition a cessé son activité avant que le livre puisse paraître.
Retour à la case départ ? … Pas tout à fait.
L’idée de publier cette histoire à séduit le responsable des éditions ADVENTICE qui a acquis les droits. L’aventure pouvait continuer…

Les chroniques d’Ouranos est le premier roman de science fiction lesbien publié en France.

Science fiction… le mot est lâché…

Pour beaucoup, ce genre est inconnu, sans intérêt, inutile, incompréhensible, etc.…

Aussi, le pari est de vous surprendre. Que vous ouvriez ce livre et que vous n’ayez plus envie de le lâcher jusqu’à la fin. Qu’en le refermant, vous pensiez : je n’aurai jamais cru que cela me plaise, que j’aimerai, que ce soit ça !

Les chroniques d’Ouranos allient aventure, anticipation, suspens et… histoire d’amour.

 

On ne peut jamais être certain, mais il faut courir le risque… Je prends donc le risque…

Oubliez tous vos préjugés sur les histoires cataloguées science fiction.

 

Posez-vous seulement deux questions :

 

  • que feriez-vous si l’avenir écologique de la terre était entre vos mains ?
  • que seriez-vous capable d’entreprendre pour suivre celle que vous aimez dans des contrées inimaginables ?

Les musiques du livre

Les musiques qui ont jalonnées l’écriture de ce roman, depuis 2002…liste non exhaustive

  • Keith Jarrett : The Köln concert
  • Catherine Lara : Aral
  • Massive Attack : Mezzanine
  • Dead can dance : Wake


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Open Space

Open Space

Résumé

Ce n’est un secret pour personne : on ne mélange pas le travail et les sentiments ! Et Anne-Lise a la ferme intention de se conformer à cet adage. Mais tout le monde n'est pas de cet avis, à commencer par Tia, la craquante stagiaire, bien décidée à lui prouver le contraire. 

Aussi, lorsque la mise en œuvre d'un nouveau projet lui donne l'occasion de s'échapper du bureau, Anne-Lise pense reprendre le contrôle de la situation. Cette fois-ci, la relation avec sa nouvelle collaboratrice, Dorothée, restera strictement professionnelle.

À moins que… 
 

Mot de l’éditeur

Pour son cinquième roman, Véronique Bréger renoue avec la romance et retrouve le ton enjoué de Champ, contrechamp.


Il était une fois… Open space 

1ers mots : mars 2007

Version initiale achevée : décembre 2007 

Entre mars 2006 (version initiale de A titre provisoire achevée) et mars 2007, démarrage de l’écriture de Open space… 1 an, tout pile.  

Open space… espace ouvert, ou bureaux sans cloisons que l’on trouve de plus en plus dans les entreprises. 

Cela faisait quelques temps déjà que je pensais écrire une histoire se déroulant dans une grande entreprise. L’Entreprise avec un grand E. La grosse Entreprise du CAC 40. Celle où tous les coups sont permis. Où les êtres humains se transforment tout à tour en prédateurs, en larves, en ours, en moutons, en perroquets, en paons, tout un bestiaire haut en couleur.

Une entreprise, c’est comme une ville dans la ville. Un état dans l’état. On y croise des personnes que l’on n’aurait pas croisées dans notre environnement personnel. Des personnes avec qui on se retrouve obligé de collaborer, d’autres (plus rare) avec qui c’est un plaisir de travailler et plus si affinité…

Je n’ai pas la statistique en tête, mais le nombre de couples qui se forment grâce à la rencontre en milieu professionnel est à priori assez important. Passer en moyenne, 8 heures par jour avec ses collègues de boulot… ça créé des liens…  

L’entreprise reste un milieu hostile inapproprié à la délicate alchimie de la jonction entre deux êtres, pour autant, des surprises aussi inattendues qu’ingérables sont possibles…

Open space est une histoire de rencontres, dans le sens : interférences, télescopages, confrontations…

Dans et à l’extérieur de l’Open space, il y a Anne-Lise, la responsable informatique, sorte d’exécutive woman qui considère le boulot comme une planche de salut à tous les maux. Tia, la stagiaire qui n’a pas encore intégré tous les codes de l’entreprise. Tom, le consultant perfectionniste. Irène, la chef de projet capable de ruiner tous les efforts de ses subordonnés en une seule phrase. Julien, le collaborateur idéal. Dorothée, la développeuse montée à Paris pour construire sa vie. James Brown, le poisson rouge fataliste.  

Il va suffire d’un incident pour que tout ce petit monde se trouve réuni… pour le meilleur et pour le pire. 

Le titre initial d’Open space était : La traçabilité de la faille.

Traçabilité, comme : suivi de ce qui se déroule d’un point de départ à un point d’arrivée. Faille, comme : séisme, fêlure, chemin. 

Ce roman est une fiction. Même si j’ai emprunté quelques situations à mon quotidien professionnel, toute ressemblance avec des évènements, des personnes, serait fortuite et involontaire… forcément.  

Quoiqu’il en soit, la réalité dépasse toujours la fiction… 
 

Les musiques du livre

Pendant l’écriture d’Open space j’ai écouté…  

  • Norah Jones : Not too Late
  • Sara Bareilles : Careful Confessions
  • Aurah : Aurora Borealis
  • Colbie Caillat : Coco


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10 ans

10 ans, ça se fête !

Collectif

Résumé

Ce soir c’est la fête. Tout le monde à bord de La Toupie pour une croisière à l’occasion du dixième anniversaire de KTM éditions. Entre fiction et réalité, parmi les photographes et les journalistes, les auteures et l’éditrice, il y a celles que l’on avait perdues de vue : Jeanne et Zoé qui risquent fort d’arriver en retard, Nadia dont les anciens émois semblent toujours vivants, Anita à la recherche de celle qui lui fera oublier Michèle, Tina et Alex qui sont prêtes à passer une soirée inoubliable, Pauline en quête d’une femme providentielle, Fanny très professionnelle, Amanda venue changer d’air…
Cette réception mondaine sera-t-elle assez chaude pour Alex ? Sans trop de retrouvailles inattendues pour Emmanuelle ? Et si Carole surmontait son mal de mer et se lâchait…
Quoi qu’il en soit, cette soirée au fil de l’eau s’annonce tout sauf monotone !


Il était une fois… 10 ans, ça se fête

L’idée était de nous faire embarquer, auteures et personnages, à bord d’un navire pour voguer au fil de la Seine pour une soirée d’anniversaire : les 10 ans de KTM éditions.
J’ai choisi Fanny, l’une des héroïnes du roman A titre provisoire pour cet intermède. Si Fanny se rend à l’invitation, ce n’est pas pour des raisons professionnelles, elle a un rendez-vous. Un rendez-vous dont elle n’a pas parlé à Gabrielle.
La soirée ne se déroulera pourtant pas exactement comme Fanny l’avait imaginé…


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A titre Provisoire

A Titre Provisoire

Résumé

A peine Gabrielle a-t-elle découvert son appartement sens dessus dessous que l’on sonne à sa porte.
La police vient l’interroger à propos de sa compagne : rapidement la disparition de Fanny ne fait aucun doute.
Tandis que Gabrielle va se plonger dans leur histoire pour tenter de comprendre ce qui se passe, le capitaine Marie-Jeanne Paradis va devoir démêler des liens obscurs et inavouables, pour retrouver la jeune photographe.
La vie des deux femmes pourra alors reprendre son cours, même si la vérité les aura à jamais transformées.

Mot de l’éditeur

Véronique Bréger a choisi le suspense pour son 4e roman qui, au détour d’une intrigue habilement menée, nous entraîne dans les méandres de l’histoire récente.


Il était une fois… A titre provisoire

1ers mots : avril 2005

Version initiales achevée : mars 2006


Ce roman est né d’une rencontre. Une histoire dans l’histoire.
La version initiale de En souvenir de demain était à la relecture, j’avais plusieurs projets en tête et je ne parvenais pas à me décider.
J’ai demandé à mon éditrice une idée, elle m’a proposé la « disparition » comme point de départ. L’une des héroïnes devait rentrer chez elle et s’apercevoir que sa copine avait disparu.
A l’époque, je participai à un atelier d’écriture. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré Anne. L’un des chantiers d’écriture proposé par l’animatrice nous a permis de travailler ensemble. Cette 1ère collaboration m’en a suggéré une autre… et je n’ai pas tardé à partager l'hypothèse…
Outre sa personnalité et sa sensibilité, Anne dispose d’un atout que je souhaitai mettre à contribution : son métier.
Depuis longtemps je souhaitais écrire une histoire avec un personnage de psychanalyste.

Nous nous sommes retrouvées un matin de printemps 2005 à la table d’un café du 6ème arrondissement de Paris… A proximité de la rue où nous avons décidé que deux des héroïnes, Gabrielle Pascal et Fanny Perpitch, habiteraient.
Le point de départ ayant été fixé, il fallait une trame… causes, conséquences, une ébauche de ce que serait l’histoire… Nous avons bâti le projet entre brioches, croissants et cafés.
J’ai laissé le soin à Anne de créer le personnage de la psychanalyste… de lui donner nom, prénom, chair et âme…
J’ai pris en main Gabrielle et Fanny…
Pour que le suspense donne toute son ampleur il manquait un protagoniste. Au départ c’était un homme, mais rapidement le capitaine de police s’est féminisé.


Au fil de nos échanges, nous nous sommes rendues compte que le travail « à 4 mains » ne pourrait pas se concrétiser comme imaginé au départ. Nous avons donc pris une nouvelle option afin de ne pas bloquer le projet. Anne m’a confié sa psy et elle a suivi l’avancement du chantier en intervenant sur les scènes de psychanalyses.

A titre provisoire est un suspense qui mêle le destin de 4 femmes. La quête en est le sujet principal. Quête de soi, quête de l’autre, quête d’identité…


Les musiques du livre

Pendant l’écriture d’A titre provisoire j’ai écouté…

  • Gabrielle : Rise / Picking up the pieces / Play to win
  • The Organ : Grab That Gun
  • Sarah Bettens : Scream
  • Alanis Morissette : The Collection
  • Indochine : Alice et June

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En Souvenir de Demain

En Souvenir de Demain

En 2488, au hasard d’une vente aux enchères, Emma découvre un manuscrit datant de 2004. Comme envoûtée par ce texte et ses mystères, elle se livre à un véritable jeu de piste à la recherche des traces du passé. Peu à peu le fil d’Ariane se déroule, Emma atterrit en Grèce, au cœur d’un trafic d’œuvres d’art et tombe sous le charme d’une séduisante archéologue.

Entre hier et aujourd’hui, une résonance inattendue va voir le jour et notre héroïne découvrir un côté d’elle-même dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Et si cette surprenante aventure était le moyen de retrouver son Eurydice ?



Mot de l’éditeur

Pour ce troisième opus, Véronique Bréger change radicalement d’ambiance et propose un roman à tiroirs où se mêlent romance, mystère, aventure et mythologie.

Il était une fois… En Souvenir de Demain

1ers mots : mars 2004

Version initiale achevée : mars 2005

L’idée est née en Grèce un jour où je profitais de la quiétude ombragée d’un olivier et où je méditais sur le temps qui passe. Je regardais le paysage en me demandant comment il était un siècle plus tôt et comment il serait dans 500 ans. Je pensais aux êtres humains qui avaient foulé ce sol riche d’histoire et à ce que notre souvenir en retenait.

Le mythe d’Orphée et d’Eurydice s’est imposé comme point de départ, avec une question : jusqu’où peut-on aller pour retrouver l’amour de sa vie ?

Je voulais écrire une histoire différente de celles que j’ai déjà publiées. Une histoire qui permettrait de réfléchir sur la notion de temps et sur les choix de vie.

En souvenir de demain aborde l’hypothèse des vies multiples et de l’amour éternel.

Je donne une version à laquelle j’ai envie de croire. Concernant l’éventualité de plusieurs vies, je veux croire que la possibilité nous est donnée de reprendre ce qui n’a pu être achevé. Nos choix et notre libre arbitre manquent parfois d’écoute envers notre instinct. On a du mal à se dépêtrer des règles, des obligations, mais on peut progresser…

Je ne veux pas supposer qu’après l’ultime battement de cœur, il n’y ait plus rien. Le vide. La nature a horreur du vide dit-on… moi aussi.

En plus, je n’aurai pas le temps de faire tout ce que j’ai envie dans cette vie… alors, cela m’arrange…

Quant à l’amour éternel… vaste programme n’est-ce pas ?

Nous laissons tous une trace de notre humanité et de notre passage. Cette trace est plus ou moins visible. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons, nous participons à quelque chose de vaste qui nous dépasse…

L’amour nous permet d’exister, c’est pourquoi il est éternel.

En Souvenir de Demain est un roman d’aventure, le récit d’une quête où se mêlent réalité et imaginaire.

En 2488 mon héroïne principale Emma découvre un manuscrit datant de 2004, c’est le fil d’Ariane qui va la guider à travers un labyrinthe de recherches et de trouvailles. Qui a écrit ces chroniques en forme de journal intime ? Dans quel but ?

Elle va franchir l’océan, parcourir la Grèce, faire des rencontres… faire une rencontre, se heurter à des péripéties inattendues, jusqu’à ce qu’elle approche la vérité et que le mystère soit révélé. Comme Orphée elle ira jusqu’au bout de son rêve…

Qui sait ce qu’il adviendra à la fin, je laisse le choix de l’interprétation à mes lectrices…

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Kilomètre 24

Kilomètre 24

Résumé

La vie de Camille est comme sa voiture immobilisée par la neige : au point mort. Impossible d’oublier Madeleine.

Mais le hasard, qui fait souvent bien les choses, lui a réservé une rencontre inattendue : Louisa.

Alors que la voiture redémarre, Camille semble voir l’avenir sous un jour nouveau. Se fait-elle des idées ? Les apparences pourraient être trompeuses…



Mot de l’éditeur

Avec ce deuxième roman, le lecteur embarque pour une nouvelle aventure pleine d’humour dans laquelle Véronique Bréger se joue des émotions et des personnages avec une réjouissante liberté.

Il était une fois… Kilomètre 24

1ers mots : Janvier 2003

Version initiale achevée : Février 2004

L’idée de cette histoire est née au kilomètre 24 de l’autoroute A10 à quelques dizaines de mètres après le péage de Dourdan. D’un fait divers (d’hiver) réel et vécu : usagers de l’autoroute bloqués à cause d’importantes chutes de neige. Durant cette longue nuit, j’ai eu le loisir d’observer bon nombre de situations souvent drôles ou causasses (à posteriori), et parfois difficiles. A partir de ces circonstances plusieurs idées pouvaient être exploitées. J’ai choisi d’exprimer le point de vue d’une femme seule (Camille) dans son véhicule, avec sa conscience en écho. La voix off s’est imposée au début du récit, comme un personnage à part entière. Elle devait renvoyer Camille à sa vie hors de l’autoroute. La barrière de péage marquait le passage d’un avant vers un après. L’avant avec Madeleine, et l’après avec… … une rencontre. Encore une… Mais finalement que seraient nos vies sans ces rencontres ?

C’est en examinant une borne kilométrique (j’ai eu largement le temps de le faire cette nuit là), que m’est venue l’envie d’illustrer chaque chapitre. Au départ, je voulais créer de petites scénettes visant à enrichir le récit. A l’arrivée les symboliques du tarot l’ont emporté.

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Champ, Contrechamp

Champ, Contrechamp

Résumé

Deux femmes, deux univers, deux vies…

Mais un jour de pluie, sous les auspices d’une héroïne de BD au décolleté ravageur, les chemins se croisent. Quelques bulles plus loin, à l’heure de l’apéritif, Eva, la collectionneuse d’aventures, est charmée.

Mathilde, dont la vie prend justement un tournant inattendu, est ravie d’avoir passé un si bon moment.

De concert, mais sans se concerter, Eva et Mathilde vont réorganiser leur quotidien, tandis qu’au fil de leurs tête-à-tête l’évidence de leur attirance deviendra manifeste.

Ces deux existences pourraient peut-être alors ne faire qu’une seule histoire.

Mot de l’éditeur

C’est les pieds sur terre, mais la tête ailleurs, que Véronique Bréger a imaginé ce premier roman où les choses de la vie sont dépeintes avec humour et justesse.

Il était une fois… Champ, Contrechamp

1ers mots : 1998

Version initiale achevée: septembre 2002

Mon 1er roman écrit jusqu’à la fin. Le plus long et le plus difficile à mettre en œuvre…

Je suis partie à l’aventure, sans plan, sans construction pré-établie, en me laissant guider par une envie et une image.

Une femme se tient devant une porte de bois sombre. (Elle s’appellera Mathilde). Elle pose un doigt sur la sonnette pour signaler son arrivée. Sa vie a basculé le jour où elle a rencontré la personne qu’elle vient voir. (C’est aussi une femme, elle s’appellera Eva).

Mon idée était de raconter l’histoire d’une rencontre en exprimant l’avis (la vie) des deux héroïnes sur des situations partagées ou vécues en solo.

Le brouillon initial construit en deux parties donnait deux histoires distinctes. J’avais réussi à boucler mon épilogue, j’étais heureuse… D’autant que ce récit constituait un cadeau que je voulais faire et que j’avais depuis longtemps dépassé la date prévisionnelle de remise du présent. Je suis arrivée devant ma 1ère re-lectrice la bouche en cœur et le trouillomètre très largement au dessous du niveau de la mer. Passé l’effet de surprise, ses commentaires se sont avérés sans appel : manque de rythme, trop long, on connaît le fin de l’histoire au milieu du livre, etc…

Je suis repartie avec des encouragements à poursuivre, et un « peu mieux faire », agrémenté d’un « c’est bien quand même »…

Aidée de ces précieux conseils, je me suis remise au travail. Relecture et reconstruction, objectifs : obtenir un récit présentable pour envoi à une maison d’édition.

J’ai eu de la chance…

J’ai reçu une réponse positive…

Une nouvelle aventure pouvait commencer…


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